Une Vie D'un Boy
Essay by review • December 10, 2010 • Study Guide • 1,402 Words (6 Pages) • 1,146 Views
La Colonialisme et la Religion
Entre les Africains et le pouvoir colonial la seule relation authentique est un
melange de violence et d'hypocrisie; le reste n'est que mascarade. le colonialisme Ð"©tait
quelque chose beaucoup plus sombre, plus sinister. Dans Une vie de boy, Toundi, Un
jeune Noir Ð"©levÐ"© par un PÐ"Ðre Blanc a pris, l'habitude de tenir un journal. Dans le journal,
il enregistre tout ce qui se passe dans le milieu des colons oÐ"â„-, malgrÐ"© lui, Ð" la mort du
PÐ"Ðre Blanc, il est devenu le boy de l'administrateur des colonies, le "commandant" de
l'endroit. Rien ne lui Ð"©chappe. Il dÐ"©couvre deux mondes nouveaux, fonciÐ"Ðrement
diffÐ"©rents, aveuglÐ"©s par leurs prÐ"©jugÐ"©s, et amenÐ"©s Ð" coexister. Il exprime sa dÐ"©couverte
puis sa rÐ"©volte concernant les diffÐ"©rences et les injustices qui caractÐ"©risent ces deux
mondes, celui du Quartier Noir, un village pauvre dans la ville, celui de la RÐ"©sidence, la
ville blanche. Enfin, Le monde de Toundi s'effondre lorsqu'il dÐ"©couvre que les Blancs se
retournent contre lui. Toundi meurt d'avoir cru qu'il existait une place pour lui aux cÐ"Ò'tÐ"©s
des Blancs.
La religion joue un rÐ"Ò'le silencieux, mais dominant, dans le roman. Toutefois, on
peut voir indirectement, que la religion de l'Ouest a une influence nÐ"©gative en Afrique,
qui dÐ"©range l'Ð"©quilibre de la culture africaine traditionnelle et serve comme devise entre
les Africians et les Blancs. Ce que beaucoup de personnes du monde blanc courant ne
savent pas c'est que la religion aussi joue un rÐ"Ò'le actif et, c'est surtout une mÐ"©thode de la
sÐ"©grÐ"©gation et la violence. Le roman rÐ"©vÐ"Ðle la vraie face du colonialisme , c'est un
systÐ"Ðme violent et oppressif qui Ð"©tait crÐ"©e exclusivement pour le bienfait des blancs, et la
religion qu'ils ont apportÐ"©e en Afrique n'est pas un changement moral ni une faÐ"§ade de
gentiesse, mais un outil puissant de l'exploitation.
Un Ð"©lÐ"©ment important du colonialisme Ð"©tait l'ignorance. A cause des grandes diffÐ"©rences qui existaient entre les deux mondes, les colonisateurs n'ont pas considÐ"©rÐ"© le fait que les africains aient dÐ"©jÐ" leurs propres cultures, leurs propres systÐ"Ðmes politiques, leur propre mode de vivre. Ces cultures, ces systÐ"Ðmes, ces modes Ð"©taient diffÐ"©rents, alors ils Ð"©taient aussi Ð"©videmment infÐ"©rieurs. Ð"‡a c'Ð"©tait la philosophie europÐ"©enne envers les Africains, et l'introduction des structures sociales europÐ"©ens avait un effet dÐ"©vastant sur la sociÐ"©tÐ"© africaine. Le roman illustre cet effet par l'expÐ"©rience premiÐ"Ðre de Toundi avec les missionnaires franÐ"§ais. Le PÐ"Ðre Gilbert vient au village de Toundi avec du sucre pour les enfants. Bien qu'ils semblent inoffensifs, ces cubes du sucre, des objets dÐ"©finitivement Ð"©trangÐ"Ðres, sÐ"Ðment le conflit parmi les enfants, un conflit qui rÐ"©pand mÐ"Єme aux parents. Ð'« C'est ainsi que ma mÐ"Ðre vint un jour Ð" se battre contre la mÐ"Ðre de Tinati . . . cette bataille avait failli tourner en massacre care des voisins luttaient contre mon pÐ"Ðre . . . Tinati . . . parlait de transpercer l'abdomen de Papa d'un seul coup de sagaie . . . Ð'» (17). Les cubes du sucre peut facilement acheter les esprits des jeunes au prix trÐ"Ðs bas. Tant que Gilbert a le sucre dans sa poche, lanÐ"§ant ses cubes du sucre, Ð'« comme on jette du grain aux poules Ð'» (16), les enfants suivent Gilbert pendant qu'il va maison Ð" maison pour l'affaire de sauver les Ð"Ñžmes des africains. Quand Toundi s'enfuit de la maison Ð" Gilbert, Gilbert, croyant qu'il peut Ð"©lever Toundi, lui Ð"©duquer dans la faÐ"§on de vivre correct , la faÐ"§on civilisÐ"©e, ne questionne jamais le bien d'enlever l'un qui est si jeune de tout ce qu'il a jamais connu. Le fait que la religion soit l'instrument de tout cela, dÐ"©montre clairement que la religion dans le contexte colonial jouait un rÐ"Ò'le principalement destructif.
Ausssi, selon le roman on peut voir que la religion a peu de rapport avec la spiritualitÐ"©. Pour les blancs, aller Ð" l'Ð"©glise sert comme peu plus qu'une fonction sociale, pour les noirs, Ð"Єtre catholique est une chose essentiel, mais facilement affectÐ"©, pour pouvoir vivre dans le monde blanc. Quand le Commandant demande Ð" Toundi si ou non il est voleur, Toundi rÐ"©pond en disant qu'il n'est pas voleur, Ð'« parce que je ne veux pas aller en enfer Ð'» (33). Il parle de toutes les images effrayantes , le feu, les serpents, le Diable , comme preuve qu'il est un tres fort chrÐ"©tien, et en soit, il ne volerait jamais. Pour Toundi, ce ne sont plus que des images dans un livre. Il dit Ð" sa maÐ"®tresse, Ð'« ChrÐ"©tien pas grand-chose, Madame Ð'» (88).
Dans le roman, on peut voire aussi que la religion est divorcÐ"© de la spiritualitÐ"©, il n'y a pas des
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